Vision panoramique au sommet du toit du CNIT (Centre des nouvelles industries et technologies).

Le CNIT a été construit en 1958. Ses architectes sont Robert Camelot, Jean de Mailly, Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé. En 2010, c'est toujours le bâtiment qui possède la plus grande portée de voûte en béton du monde: 218m.

Structure en béton d'une ancienne usine de produits chimiques à Saint-Brieuc.

Au fond de la carrière de Saint-Leu d'Esserent, une curieuse rampe en béton.

Sous le grand dôme de l'Hôtel-Dieu de Lyon. L'escalier métallique permet d'accéder au sommet où un petit balcon donne une vue imprenable sur le Rhône. Le petit dôme abrite un balcon circulaire, donnant une vue plongeante sur le grand hall d'entrée de ce qui deviendra probablement un hôtel de luxe en 2012. Sa charpente en béton est impressionnante et donne un côté surréaliste à l'ensemble. Particulièrement quand on vient de l'extérieur où l'habillage reste fidèle à ce que fût le dôme avant l'incendie.

Comme beaucoup de bâtiments de type industriel, les hangars de la CCI (Chambre de Commerce et de l'Industrie) ont été construits pour supporter de lourdes charges. Les deux bâtiments ont suivi la mode croissante du béton armé du début du XXè siècle. À la manière de certaines cathédrales, les étages inférieurs arborent de solides et massifs piliers de béton, dont le diamètre diminue au fur et à mesure qu'on s'élève dans les étages. Cela est particulièrement flagrant quand on observe la façade d'en bas.

À l'origine, ces entrepôts servaient au stockage du grain et de la farine. En prenant possession des lieux en 1929, la CCI profite d'un placement stratégique (Le canal de l'Ourcq, voie ferrée) et modernise le bâtiment en y ajoutent des monte-charges, plus apte que les anciennes grues mobiles à la variété des marchandises y transitant.

Note: Ce bâtiment a servi de décor pour le film Dobermann de Jan Kounen (boîte de nuit sur les quais).

Salle de contrôle de la base radar de l'Otan, sous le fort du mont Salbert.

Le Fort Lefebvre culmine en haut du mont Salbert à 650m d'altitude. C'est un fort dit "Séré de Rivière". Il a été construit de 1874 à 1877. Le 12 mai 1955, l'OTAN réutilise le fort pour y installer un centre de communication ainsi qu'une base radar. L'ouvrage est officiellement remis à l'Armée de l'Air ole 26 mars 1958. L'ouvrage "G" de Défense Aérienne du Territoire (D.A.T.) est dôté de 7 antennes radio. L'ancien fort sert de casernement pour les militaires.

La base radar n'est pas exactement dans le fort, mais sous le fort. L'accès depuis le fort est un long escalier de 322 marches qui descend dans une enceinte fortement bétonnée.

Le site n'est plus opérationnel rapidement mais il reste occupé par l'armée jusqu'en 1972. La mairie de Belfort devient l'actuel propriétaire des lieux. Elle sécurise le site qui est aujourd'hui un lieu de promenade.

Ces pistons permettaient au rail central en béton de s'abaisser pour laisser l'aérotrain quitter la piste.

L'aérotrain, le train sur coussin d'air. La société Bertin développa plusieurs prototypes de ce type de train. Des pistes d'essais sont construites dès 1965. La plus petite à Gometz le Châtel et la plus grande près d'Orléans, sur plus de 20 kilomètres de long.

La piste en béton a la forme d'un T inversé. Le record du monde de vitesse pour un véhicule à coussin d'air fût établi le 5 mars 1974. La vitesse record est de 430 km/h. En juin 1974, la société Bertin signe un contrat pour la construction d'une ligne à haute vitesse entre la ville de Cergy et le quartier d'affaire "La Défense". Quelques mois plus tard, l'état français revient sur sa décision et abandonne le projet.

La faillite du projet a plusieurs hypothèses:
- La crise pétrolière de 1973.
- Le lobbying de la compagnie nationale des chemins de fer (SNCF) et de l'industrie métallurgique.

L'ingénieur Jean Bertin meurt le 21 décembre 1975. En 1978, c'est l'arrêt définitif des essais. Les prototypes restent encore 14 ans dans le hangar. Puis le hangar est victime d'un incendie criminel. La voie d'essai de Gometz le Châtel n'existe plus. Elle a été remplacée par un tunnel de déviation pour désengorger le centre-ville des bouchons.

La ligne Orléans-Saran domine toujours les champs de la campagne. Cela coûterait trop cher de la démolir, surtout qu'elle ne gêne personne.

source: Wikipedia

J'avais surnommé cette carrière "chantier" car au moment où je l'ai visitée, un grand bâtiment venait d'être rasé et s'en construisait un autre. Au début des travaux, la carrière était béante, puis, des murs se sont construits pour boucher les cavages improvisés et il resta fort heureusement une porte d'accès avec un tunnel en béton pour laisser un accès.